Alyssa est très pragmatique au sujet des coûts de l’éducation et de notion de « rendement des investissements ». Sa sœur aînée et un couple d’amis de la famille ont obtenu des diplômes, se sont retrouvés avec une énorme dette étudiante puis n’ont pas réussi à trouver un emploi dans leur domaine. Elle a ensuite fait une comparaison avec l’information qu’elle lit, indiquant que les personnes instruites ont des gains à vie plus élevés. C’est difficile de distinguer les mythes de la réalité!

Alyssa fait aussi une recherche sur les professions en demande (et qui le seront, selon les prévisions). Elle compare aussi les salaires des titulaires des postes en demande, notamment le salaire au premier échelon ainsi que les salaires après une période de cinq à dix ans dans le domaine. Alyssa parle aussi aux personnes qui occupent les emplois qui l’intéressent.

Au cours de ces entrevues, Alyssa rencontre un employeur qui en a assez d’attendre les diplômées et diplômés du collège local et a accéléré la formation d’un groupe d’étudiantes et étudiants au moyen d’un programme interne comparable qui mène à l’obtention d’un certificat. L’employeur a converti une salle de conférence en salle de classe et a embauché une instructrice qualifiée. Les étudiantes et étudiants ne sont pas rémunérés. Toutefois il n’y a pas de droits de scolarité. Alyssa a fait des économies pour ses études qui sont suffisantes pour couvrir ses frais de subsistance pendant le programme d’un an. Elle ne sera donc pas endettée et aura une excellente chance de décrocher un emploi à la fin du programme.